Le 7 décembre 1941, sous les ordres de l’amiral Isoruku Yamamoto, le Japon attaque la base navale américaine Pearl Harbor, située à Hawaii. C’est une attaque surprise (faite sans déclaration de guerre) qui entraînera les États-Unis dans un conflit mondial qui marquera l’Histoire.
Le Président américain, Frank Roosevelt, a qualifié d’infâmie cette décision des Japonais, puisqu’il était impliqué dans des pourparlers de paix avec eux (voir la dernière lettre de Roosevelt un peu plus bas).
La stratégie nippone consistait à endormir les américains et de profiter de l’effet surprise d’une attaque pour leur faire peur.
Ce qui m’amène aujourd’hui à parler de l’art de mentir! Mentir, c’est ce qu’une personne (ou une organisation, ou un gouvernement) décide de faire (volonté) dans le but de tromper (intention) une autre personne ou un groupe de personnes.
Le menteur déforme ou dissimule ce qu’il sait être la vérité. Il présente l’information comme étant vraie. Il veut modifier l’opinion des gens à qui il ment. Il utilise le piège des mots pour parvenir à ses fins.
Adolf Hitler (homme d’État allemand, 1889-1945) disait : ‘’C’est un fait que les masses avalent plus facilement un gros mensonge qu’un petit.’’
Aujourd’hui, nous devons apprendre à décoder, à lire entre les lignes les textes informatifs qui pullulent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas facile, croyez-moi! Deviner ce qui n’est pas exprimé de façon claire, comprendre le sens des mots utilisés, le contexte dans lequel il faut analyser les bribes d’information, démêler le faux du vrai, autant d’obstacles à la bonne compréhension d’un texte, d’un article de journal ou d’un rapport de recherche médicale.
‘’Les évènements dramatiques ou problématiques ont ce caractère qu’ils nous confrontent avec des mots qui nous paraissent inadéquats. Soit que, trop connus, ils nous semblent usés, banals, faibles, soit qu’ils nous paraissent encombrés de connotations indésirables, trop positives ou trop négatives, soit enfin que nouveaux; nous ne nous les soyons pas encore appropriés, et qu’ils nous apparaissent comme les mots de l’autre plutôt que comme nos mots à nous.’’
- ‘’Les attentats et les pièges des mots’’, The Conversation, 4 décembre 2015
Et :
‘’Les esprits censés qui savent lire entre les lignes, constatent chaque jour les violences les plus audacieuses perfidement cachées sous une forme légère.’’
- Alexandre Pothey, homme de lettres français (1820-1897)
Bon, réfléchissons ensemble. Pouvons-nous trouver, dans la crise actuelle, une situation similaire à celle de l’attaque de Pearl Harbor?
Pensons au Premier Ministre Justin Trudeau qui, d’une part refuse de dire explicitement qu’il envisage la vaccination obligatoire pour les canadiens MAIS qui autorise l’achat de 37 millions de seringues pour un vaccin éventuel contre la Covid-19 (rappelez-vous que la population du Canada est d’un peu plus de 38 millions de personnes).
‘’ On a tendance à ignorer ou à bloquer tout ce qui nous choque comme les arguments des partis politiques auxquels on n’adhère pas, les informations qui pourraient nous fâcher, et les données qui vont à l’encontre de nos croyances ou de nos idées. Et on clique davantage sur les informations qui confirment ce qu’on veut entendre. ‘’
-‘’Pièges technologiques et désinformation’’, Camille Lopez, Agence Science-Presse, 3 juillet 2020
Et, George Orwell (1903-1950), écrivain, journaliste britannique et auteur du roman ‘’1984’’ disait : ‘’Dans les temps de tromperie généralisée le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire.’’
Matière à réflexion : selon vous, est-il possible que certaines personnes en autorité pendant la crise sanitaire de la Covid-19 tiennent deux discours différents? Pourquoi?