Mieux comprendre et combattre COVID-19

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Bonjour à tous!

Le 7 janvier 1975, je recevais ma carte de plongeur autonome de l’organisation NAUI après quelques mois de formation théorique et pratique au C.E.G.E.P. Marie-Victorin où j’étudiais en Sciences de la Santé. Et, quelques mois plus tard, le film JAWS sortait sur les écrans (le 20 janvier 1975) pour devenir le premier ‘’blockbuster’’ estival et changeait la perception du monde entier sur les requins! Ce film présentait les requins comme étant des ‘’mangeurs d’homme’’, ce qui est absolument contraire à la réalité. 

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En fait, il existe environ 500 espèces de requins dont seulement 30 représentent un risque potentiel pour les personnes. Et, la plupart des attaques de requins sont attribuées à une douzaine d’espèces (dont le requin tigre, le requin blanc et le requin taureau).

Je fais de la plongée sous-marine depuis 45 ans et, au fil des années, j’ai étudié les requins et j’ai suivi de nombreux cours de spécialisation en plongée. Ceux qui me connaissent savent que je plonge avec les requins depuis longtemps. Meilleure connaissance des requins et amélioration de ma pratique de la plongée sous-marine me permettent donc de côtoyer, avec un minimum de risque, ces poissons formidables! 

Depuis quelques mois, nous vivons, à l’échelle planétaire une situation exceptionnelle : nous sommes, selon la majorité des politiciens et des scientifiques en guerre avec un ennemi invisible, le virus COVID-19. 

Si vous faites une recherche sur Google sur ce sujet, en moins d’une seconde, vous obtiendrez plus de 4,720,000,000 entrées! Vous conviendrez qu’il est impossible de lire tous ces documents! De plus, probablement 80% de ces documents sont farfelus, truffés d’erreurs ou tout simplement inutiles.

Au cours des dernières semaines, beaucoup d’amis ou de connaissances m’ont posé des questions sur la pandémie du COVID-19. Et, je me suis rendu compte que la plupart des gens n’ont pas les connaissances scientifiques de base pour comprendre les informations qui sont données sur une base quotidienne dans les médias sociaux.

À l’occasion de l’ouverture de mon nouveau site WEB, il me fait plaisir de vous offrir un cours 101 sur le COVID-19 et de vous offrir des outils pour réduire votre risque d’hospitalisation pour cette maladie.

Commençons tout de suite!

1. La Terre existe depuis environ 4,5 milliards d’années. 

Que ce soit le résultat d’une création divine (œuvre d’un Dieu) ou le résultat d’une explosion dans l’Univers (théorie du Big Bang) importe peu.

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La vie est apparue sur notre planète il y a environ 3,5 milliards d’années sous forme de cyanobactéries. La plupart des scientifiques s’accordent pour dire que les virus sont apparus en même temps. Donc, bactéries et virus occupaient la Terre bien avant nous!

Quelques chiffres intéressants : les requins sont apparus il y a 420 millions d’années; les pangolins, 80 millions d’années ; les chauves-souris, 64 millions d’années; les hominidés, 7 millions d’années; et les humains il y a environ…. 200,000 ans!

On peut essentiellement diviser ce qui existe sur la planète en deux catégories : le monde vivant et le monde minéral (non-vivant). Les deux mondes partagent les mêmes éléments chimiques, mais dans des proportions différentes. Dans le monde vivant on retrouve principalement l’oxygène, le carbone, l’hydrogène et l’azote. Alors que dans le monde minéral, les quatre éléments les plus courant sont l’oxygène, le fer, le silicium et le magnésium.

Intéressons-nous plus particulièrement au monde vivant. Ce dernier est subdivisé en cinq règnes : les animaux, les plantes, les champignons, les bactéries et algues bleues et, finalement, les protozoaires (qui en général se nourrissent de microbes, ce qui contribue à épurer les eaux en surface ou sont des parasites pour l’Homme (par exemple, la malaria)).

Vous aurez remarqué que je n’ai pas mentionné les virus!

Pour cause : les virus ne sont ni vivants ni morts. Ils représentent en fait le lien entre la chimie et la biologie. Ce sont les morts-vivants de notre planète!

Pour devenir vivant, un virus doit pénétrer un être vivant. Saviez-vous que les bactéries, les protozoaires, les champignons, les végétaux et les animaux (dont l’Homme) peuvent être infectés par les virus?

Aucun être vivant n’est à l’abri des virus, mais il est vrai que de nombreux virus sont nécessaires à la vie. D’ailleurs on ne dénombre actuellement que 127 virus pathogènes (qui causent des maladies) pour l’être humain, dont le COVID-19. .

Comment pourrions-nous décrire le monde des virus? Simplement comme étant les zombies de la Terre!

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2. LA COÉVOLUTION ENTRE ESPÈCES

En 1964, deux chercheurs, Paul E. Ehrlich et Peter H. Raven, de l’Université Stanford, en Californie démontrent les interactions entre des papillons et des fleurs. Ces interactions mettent en évidence des changements  évolutifs parallèles : les fleurs développent des mécanismes de défense pour se protéger des papillons et, ces derniers développent de nouveaux mécanismes pour contre les mécanismes défensifs des fleurs. Cette coévolution permet aux papillons et aux fleurs les mieux  adaptés de survivre. Et les deux espèces continuent d’évoluer.

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Le concept de coévolution est extrêmement important. Nous y reviendrons plus tard.

3. LES RELATIONS ENTRE ESPÈCES

Nous vivons tous en interaction avec les autres espèces vivantes et les virus. Ces relations peuvent bénéfiques, neutres ou néfastes.

Je crois important de connaître les 6 relations principales qui existent dans les différents écosystèmes, à savoir :

1. Relation de compétition : des individus de la même espèce (requins) ou de deux espèces différentes (requins et dauphins) recherchent la même nourriture (sardines).

 2. Relation de prédation : une espèce se nourrit d’une autre espèce (provoquant sa mort). Exemple : ours brun et saumon.

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3. Relation de mutualisme : c’est l’interaction où les deux espèces cohabitent ensemble et y gagnent chacune un avantage. Exemple : le requin qui protège le rémora des prédateurs, et le rémora qui se nourrit des parasites et des bactéries qui vivent sur la peau du requin.

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4. Relation symbiotique : interdépendance entre deux espèces pour survivre. C’est une relation permanente où les deux partenaires ne peuvent jamais se séparer. Exemple : le lichen (90% champignon et 10% algue) qui recouvre 6-8% de la surface terrestre y compris dans les régions aux conditions extrêmes (écosystème polaire).

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5. Commensalisme : situation où une des deux espèces gagne un avantage sans nuire ou avantager l’autre espèce.  Exemple : les orchidées et les arbres. Les orchidées poussent sur les arbres afin d’obtenir la lumière du soleil nécessaire à leur croissance mais n’apportent aucun avantage ou désavantage aux arbres qui leur offrent résidence.

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6. Parasitisme : voici la relation que nous allons approfondir ensemble car c’est celle qui caractérise le lien entre les virus de la grippe et l’être humain. Sachez que le parasite n’a pas pour but (comme dans la relation prédateur-proie) la mort de son hôte. En effet, si tous les hôtes infectés par le parasite venaient à mourir, il n’y aurait plus d’individus à parasiter!

Un parasite se nourrit ou se développe sur (ectoparasitisme) ou à l’intérieur (endoparasitisme) d’un individu d’une autre espèce. Il vit donc aux dépens de son hôte, en y trouvant un habitat, de la nourriture, la possibilité de se reproduire et, finalement la possibilité de se disperser. C’est une relation néfaste car il nuit à la santé de son partenaire et peut même entraîner sa mort (ce qui cause quand même un problème au parasite car il doit trouver un nouveau partenaire pour survivre!). Exemple : le COVID-19 et l’Homme!

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4. LES DIFFÉRENCES ENTRE CELLULE HUMAINE, BACTÉRIE ET VIRUS

Pour mieux cerner notre ennemi, il est important de connaître ses forces et ses faiblesses. Il faut aussi connaître ses concurrents!

Commençons à lier quelques-unes de nos connaissances :

  1. Les cellules humaines et les bactéries sont des êtres vivants

  2. Les virus sont des blocs de molécules inertes (morts-vivants). La Terre, l’océan et l’atmosphère sont des réservoirs gigantesques d’un nombre astronomique de virus.

  3. La survie des cellules humaines nécessite la présence de bonnes bactéries et de bons virus (relation symbiotique, par exemple le microbiote intestinal). On estime d’ailleurs à 8% la présence de virus dans le génome humain.

  4. Certaines bactéries et virus parasitent le corps humain et provoquent des maladies. On parle alors d’agents pathogènes.

  5. Tant les bactéries que les virus existaient bien avant nous. À leur contact, nous sommes entrés dans une coévolution permanente : au fil du temps, la survie d’un agent pathogène dépend de sa capacité à nous parasiter et à nous exploiter sans provoquer notre mort; comme notre survie est reliée à notre capacité à nous défendre contre lui.

  6. Une cellule humaine est plus grosse qu’une bactérie. Une bactérie pathogène se colle à une cellule et vit donc à l’extérieur de la cellule.

  7. Un virus est plus petit qu’une bactérie et doit pénétrer à l’intérieur de la cellule pour vivre et se reproduire.

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  1. Un antibiotique est un remède contre une infection bactérienne. Il n’a aucun effet sur un virus.

  2. Un antiviral est un remède contre une infection virale. Il n’a aucun effet sur une bactérie.

  3. À ce jour, il n’existe aucun médicament antiviral contre le COVID-19.

  4. En général, plus un virus est virulent (capable de provoquer une maladie), moins il est contagieux (capable de se transmettre à un hôte). Par exemple le virus Ebola, responsable d’une fièvre hémorragique qui tue entre 50 et 90% des malades, se contracte par contact direct (fluides corporels) et non par voies aériennes (heureusement!)

Les rhumes et les grippes sont très contagieux (par voies aériennes) mais très peu virulents. Par exemple la grippe espagnole avait un taux de mortalité de 2,5% (près de 50 millions de décès pour une population d’environ 1,8 milliard d’êtres humains) et la grippe saisonnière a un taux de décès de 0,1% pour un nombre de décès variant à chaque année entre 290,000 et 650,000 (un milliard de gens infectés annuellement sur une population de huit milliards d’êtres humains). Vous aurez observé, qu’en date d’aujourd’hui la grippe saisonnière cause beaucoup plus de décès que la grippe COVID-19.

Un virus pathogène peut-il demeurer indéfiniment chez son hôte humain? Bien sûr! Si vous avez contracté la varicelle dans votre jeune âge, vous pourriez avoir une réactivation de cette maladie sous forme de zona. En effet, le virus de la varicelle se cache dans les ganglions du système nerveux après avoir été maîtrisé (mais non éradiqué) par le corps humain. Chez les personnes âgées de plus de 50 ans, quand le système immunitaire est affaibli, il peut se réactiver et rendre la vie misérable pour quelques semaines (douleurs suivant le parcours du nerf relié au ganglion infecté). Vous aurez compris que malgré la grande contagiosité de ce virus (et les désagréments associé à sa présence), on ne meurt pas de cette infection virale!

5. LES VIRUS ET LA GRIPPE

On dénombre une centaine de virus qui peuvent causer des maladies respiratoires, qui vont varier, en sévérité, du rhume à la pneumonie fatale, chez les animaux et les êtres humains. On les regroupe en différentes familles. Intéressons-nous aujourd’hui à celle des CORONAVIRUS.

Qu’est qu’un coronavirus?

C’est un virus de forme ronde, enveloppé d’une membrane lipidique (faite de gras) et entouré d’une membrane de protéines avec des pointes (en forme de couronne). Les pointes du virus permettent de s’accrocher à des récepteurs spécifiques d’une cellule respiratoire et de la pénétrer. Quand le virus est entré dans la cellule, il en prend le contrôle. La cellule infectée travaille maintenant sous les ordres du virus. Ce dernier fait en sorte que la cellule va maintenant simplement produire de nouveaux virus identiques en quantité industrielle. La multiplication sans relâche de ces virus entraîne la mort de la cellule. À ce moment un nombre incalculable de nouveaux virus sont libérés et disséminés dans le système respiratoire. Ces virus feront exactement le même travail que le virus original en infectant de nouvelles cellules voisines. Et le cycle se répète.

Les coronavirus sont des virus qui sont dotés d’une forte plasticité biologique, c’est-à-dire, qu’ils se recombinent facilement entre eux et apportent des mutations de façon très rapide. Ils développent donc une excellente compétence à pénétrer les cellules humaines.

Cependant, une faiblesse des coronavirus réside dans l’enveloppe lipidique : en effet, en nous lavant les mains avec de l’eau et du savon, les molécules de savon fuient l’eau et s’attachent aux gras de l’enveloppe du virus. La membrane lipidique est ainsi détruite et le virus n’est plus contagieux. D’où l’importance de se laver les mains (et le visage à mon avis!) fréquemment!

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Le COVID-19 est un nouveau virus et il comporte, semble t-il, une caractéristique redoutable : comme je l’ai expliqué un peu plus haut, un corona virus s’agrippe à un récepteur spécifique. Le COVID-19, selon les dernières recherches peut s’introduire dans les cellules par le biais de 2 récepteurs : l’un est le ACE-2 (‘’angiotensin converting enzyme 2’’) et l’autre est celui qu’adopte le coronavirus HCoVv-NL63. C’est donc dire le  COVID-19 attaque à la fois les voies respiratoires supérieures ET inférieures.

Non seulement ce virus utilise deux récepteurs cellulaires pour faire ses méfaits, mais une autre étude semble démontrer que le COVID-19 aurait aussi comme cible, les cellules du cœur.

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Les 4 premiers virus (HCovV-229e, HCovV-NL63, HCoV-OC43 et HCocV-HKU1) n’entraînent pas de pneumonie secondaire. Ce sont donc des infections respiratoires avec peu de symptômes, mais très contagieuses car ces virus infectent les voies respiratoires supérieures (nez et gorge). La transmission est faite par gouttelettes contenant des virus (sécrétions projetées par la respiration, en parlant, en toussant (avec ou sans crachats) ou en éternuant (jusqu’à 20,000 gouttelettes dans un éternuement!); et par aérosols (gouttelettes déshydratées sous forme de fines particules en suspension dans l’air).

Ces virus ont une affinité particulière pour des récepteurs cellulaires situés dans le nez et la gorge. Ils ne peuvent pas infecter des cellules ailleurs dans le corps humain, y compris les poumons.

Les deux virus suivants ( SARS-CoV et MERS-CoV) s’attachent à un récepteur spécifique situé dans les voies respiratoires inférieures et peuvent donc causer des pneumonies mortelles. On considère le SARS-CoV comme étant éradiqué puisqu’aucun cas n’a été rapporté depuis 2004. Ce serait un exemple d’une coévolution avec cul-de-sac évolutif : ce virus n’a pas su s’adapter de façon à entretenir sa relation avec l’Homme.

Pour ce qui est du MERS-CoV, il est endémique (c’est-à-dire qu’il est présent constamment dans une région précise du globe) en Arabie Saoudite où le contact prolongé entre chameaux et chameliers (les personnes qui s’occupent de ces animaux pour les voyages dans le désert) fait partie de la culture de ce pays.

6. LE SYNDROME DE FRANKENSTEIN

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Dans son roman ‘’Frankenstein’’, écrit par Mary Shelley en 1818, on trouve à la toute fin : ‘’Vous êtes mon créateur, mais je suis votre maître.’’ Le monstre créé par Victor Frankenstein finira par tuer celui qui lui a donné la vie.

En psychologie, on définit le syndrome de Frankenstein comme étant la peur de voir une création humaine détruire l’humanité.

La pandémie actuelle de grippe est-elle une création humaine?

La population humaine croît à un rythme effréné depuis plusieurs décennies. Avec l’augmentation de la population vient les phénomènes suivants :

  • Pollution massive de l’air, l’océan et la terre

  • Réchauffement climatique

  • Urbanisation

  • Activités industrielles

  • Déforestation et augmentation de l’agriculture

  • Fragmentation des écosystèmes

  • Braconnage

  • Surexploitation des ressources naturelles

  • Surpâturage

  • Introduction d’espèces végétales ou animales dans de nouveaux écosystèmes

  • Extinction de nombreuses espèces animales et végétales

  • Chasse et pêche commerciales démesurées

  • Cohabitation d’animaux sauvages trop étroite avec les animaux domestiques et l’Homme

Pour résumer, nous pouvons donner un nom à l’ensemble de ces phénomènes : l’ANTHROPISATION, c’est-à-dire l’altération du milieu naturel par l’Homme.

Nous allons maintenant appliquer de façon logique l’anthropisation aux coronavirus :

Un nombre extraordinaire de virus existent sur notre planète. Ils sont constamment mis en circulation par les changements terrestres, les vents et le mouvement des eaux. D’ailleurs, tout récemment on a calculé qu’il tombait un milliard de virus par mètre carré de pluie sur une base annuelle sur la Terre!

Le virome (ensemble des génomes d’origine virale habitant de façon commensaliste) des chauves-souris est composé de 30% de coronavirus. Le métabolisme élevé de ces mammifères et le fait que la coévolution date de près de 65 millions d’années font que ces animaux sont un réservoir parfait pour ces virus. 

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Il existe 1,300 espèces de chauves-souris (20% des espèces de mammifères) et 120 espèces vivent en Chine. Une chauve-souris vit longtemps et peut se déplacer sur de longues distances.

En Chine, la fragmentation des écosystèmes favorise le contact entre différentes espèces de chauves-souris et le partage de coronavirus. Comme ces derniers ont une excellente capacité de recombinaison génétique rapide, il en résulte l’apparition de nouveaux virus inconnus. Les chauves-souris vivent près des humains, près du bétail et des animaux domestiques et leurs excréments (appelé guano) est aussi utilisé commercialement comme fertilisant.

(Pour les férus d’histoire : le guano était utilisé aux États-Unis, vers les années 1780-1800, comme poudre à fusil!).

De plus, l’existence en Chine de ‘’wet markets’’ (‘’marchés de produits frais’’), favorise la contamination inter-espèces. L’insalubrité de ces lieux, les animaux sauvages et domestiques vivants dans des cages empilées les unes sur les autres, le stress des animaux, leurs défécations, l’abattage sur place et leur consommation font de la Chine l’endroit parfait pour l’apparition de nouveaux virus! D’ailleurs on y trouve des chauves-souris…

Ces dernières années, les Chinois ont développé un goût particulier pour la chair de pangolin (animal impossible à élever en captivité). Le braconnage tant en Asie qu’en Afrique a mené cet animal au bord de l’extinction. Cet animal existe depuis près de 80 millions d’années, donc il a eu le temps lui aussi de s’adapter aux coronavirus! Est-il un hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’Homme? 

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 Rien de confirmé pour le moment, mais c’est une possibilité.

Le passage d’un virus de la chauve-souris à l’Homme (ce qu’on appelle une zoonose) est bien établi. 

Quand apparaît un nouveau virus, comme c’est le cas avec le COVID-19, et qu’il existe absence d’immunité dans la population cible (on parle souvent de population naive), la propagation du virus peut être rapide.

Dès qu’un individu est infecté (par exposition à l’air contaminé, la manipulation d’animaux infectés ou par la consommation de ces animaux), il peut ensuite disséminer le microbe à ses semblables par voie aérienne ou par un vecteur passif de transmission (‘’fomite’’ en anglais) : une surface ou un objet contaminé par exemple.

La propagation de l’infection est inéluctable si le virus est contagieux, adapté à l’Homme et que la résistance immunitaire de l’hôte est inadéquate. Les mesures d’hygiène pourront ralentir sa progression mais certainement pas l’arrêter!

7. BIENVENUE CHEZ MOI! 

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Dans le roman intitulé ‘’Dracula’’, de Bram Stoker, écrit en 1897, il est fait mention que le vampire ne peut entrer chez sa victime qu’avec son consentement

Il en est un peu ainsi avec les microbes!

S’il est vrai que la virulence d’un microbe est un facteur important dans la transmission d’une maladie, la résistance de l’hôte est, elle aussi, toute aussi importante.

Deux paramètres sont importants : la réceptivité et la vulnérabilité de l’hôte.

Sommes-nous réceptifs au COVID-19? Malheureusement oui, puisque ce virus semble particulièrement bien adapté à l’Homme et il est très opportuniste.

Sommes-nous vulnérables?

C’est ici que nous pouvons agir en modifiant ‘’notre terrain’’ pour le rendre inhospitalier à notre agresseur de façon à augmenter nos chances de le vaincre et d‘acquérir une immunité naturelle plus ou moins longue face à lui (il restera une certaine mémoire immunitaire permanente qui favorisera une réponse plus rapide si le même virus se représente dans le futur).

  • Quels sont les facteurs qui peuvent réduire notre résistance au COVID-19?
    L’âge (les statistiques actuelles démontrent que les décès sont plus importants chez les personnes âgées de plus de 75 ans)

  • Le tabagisme (fumer la cigarette, le cannabis ou la vapoteuse) altère la qualité du tissu pulmonaire

  • L’alcool

(n’est-il pas curieux que les gouvernements considèrent comme ‘’essentiels’’ ces produits!)

  • L’obésité 

  • Le diabète

  • Une maladie pulmonaire chronique

  • Une maladie cardiaque chronique

  • L’hypertension artérielle

Quels sont les facteurs qui pourraient réduire notre résistance au COVID-19, mais dont on ne parle pas (ou qui n’ont pas encore été étudiés) :

  • La polypharmacie (la multimorbidité engendre des profils médicamenteux lourds : consommation excessive de drogues pharmaceutiques)

  • L’usage de drogues illégales

  • Le VIH/SIDA  (ce qui va se passer en Afrique prochainement nous éclairera un peu à ce sujet)

  • Les vaccins grippaux (les gens décédés ont-ils eux de nombreux vaccins contre la grippe dans le passé?)

  • La densité ou dose virale (l’exposition au virus par le biais d’une personne vs l’exposition continue dans un établissement où le nombres de malades est important) , ce qui pourrait expliquer qu’un jeune médecin en santé succombe à la maladie par exemple…

Quels sont les facteurs environnementaux qui favorise le COVID-19?

  • La pollution de l’air (les grandes villes)

  • La promiscuité (situation où on oblige des gens à vivre ensemble et à se mêler entre elles de façon très rapprochée) : bidonvilles, camps de réfugiés, prisons, etc.

  • Surpopulation : grandes villes

  • Transport en commun

  • Malnutrition (pays pauvres)

  • Guerre

  • Manque d’eau potable (Inde et Afrique)

  • Pauvreté

  • Système de santé inadéquat (la liste de pays serait trop longue à faire ici…)

Pour vous remercier de m’avoir lu jusqu’ici, je vais vous offrir quelques façons d’augmenter votre résistance aux infections respiratoires!

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Dans le livre ‘’L’Art de la Guerre’’, de Sun Tzu, on peut lire :

‘’Ne négligez pas de courir après un petit avantage lorsque vous pouvez vous le procurer sûrement et sans aucune perte de votre part. Plusieurs de ces petits avantages qu’on pourrait acquérir et qu’on néglige occasionnent souvent de grandes pertes et des dommages irréparables ».

  1. Prendre une marche quotidienne! L’activité physique stimule le système immunitaire. L’exercice naturel pour la structure du corps humain est la marche. Marchez de 20 à 30 minutes à tous les jours. Adoptez les mouvements de la marche militaire : bras gauche et jambe droite dans le même mouvement et bras droit avec la jambe gauche.

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2. Prenez un supplément de vitamine D : une étude publiée en avril 2020 en Irlande démontre que la majorité des personnes âgées de plus de 50 ans sont déficients pour cette vitamine. La dose à prendre : 800 à 1000 UI (unités internationales).


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3. Buvez du jus d’aloès! Une étude publiée en 2018 a démontré que l’aloès aidait à combattre les grippes. Quantité : 15 ml dans un verre d’eau pendant 2-3 mois.

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Si vous avez des commentaires ou questions, il me fera plaisir de vous répondre,

Merci à l’avance de faire circuler ces informations dans votre entourage.

Michel Jalbert, Ostéopathe